Retour histoire du château

 
Plan de Carentan
A Bastion de l' Hopital, au nord-ouest, ce trouvait à l' entrée de l' actuelle rue de l' Abreuvoir.
B Bastion de Notre-Dame, ou du nord-est, ce trouvait sur l' entrée de l' actuelle rue du Bassin-à-Flot.
C Bastion de la Demi-lune de Saint-Comes, donnant sur l'entrée de la rue Holgate, c'était un espace semi-circulaire qui se trouvait devant la porte à pont-levis de Holegate.
D Bastion de Saint-Germain, ce trouvait à l' entrée de l' actuelle rue Lepelletier.
E Bastion du Val Noble, ce trouvait au sud-ouest, de l' actuelle Place du Valnoble.
F Bastion du Château,ce trouvait, au sud-est, de la place du Marché-aux-Pommes, l' actuelle Place du Valnoble.
G Voir chapitre sur les églises
H Place Royale, actuellement Place de la République, à l'est de cette place, ce trouvait la Halle à Grains.
J Voir chapitre sur le château son histoire - ses gouverneurs
K Porte " Quiquengrune" ou " Quincangroigne" construite vers 1750
L Porte Giémare, l' une des deux entrées principale, à pont-levis, 100 mètres à l' est de cette porte se trouvait la rivière des Gouffres qui était emjambée par le Pont-Neuf.

 



La ville de Carentan, était enfermée à l'étroit dans ses fortes murailles; celles-ci étaient longées sur trois cotés par de larges fossés, et sur le coté nord derrière l'église. par une rivière. les fortifications comportaient six bastions.(voir plan)
Il n'existait que deux sorties, à pont-levis, une à l'ouest, porte Holegate ou Demi-lune de Saint-Comes, l'autre à l'est, porte de Gièmare ou de Saint-Hilaire; par la suite une troisième petite porte aurait été ouverte au nord entre le bastion de l'hôpital et celui du nord-est, dite porte de Quiquengrune ou Quicangroigne.
En 1440, la muraille qui était à la charge des habitants, fut relevée.
En 1595, le roi donnait ordre de détruire les fortifications et le château, la résistance des échevins de Carentan, firent que rien ne fut démoli.
Les remparts par manque d'entretien, tombèrent plus ou moins en ruines, et de se fait plusieurs projets de reconstruction furent envisagés, mais n'eurent jamais lieu.
En 1853, à la suite d'un décret du 31 août 1850 rayant Carentan des places de guerres, les dernières fortifications furent démolies, ainsi que les portes de la ville et les restes du vieux donjon.