Retour écoles de Carentan

 

 



Le 4 octobre 1635, quatre religieuses professes du couvent de Laon, de la congrégation de Notre Dame dont la Supérieure Mère Catherine de Jésus arrivèrent à Carentan pour enseigner au couvent de la rue des Prêtres. Mais l'insalubrité des locaux, obligèrent Mère Catherine à rechercher un nouveau terrain pour la construction d'un nouveau couvent.
Le 24 octobre 1644, l'évêque de Coutances posa la première pierre du couvent de la rue Holgate (actuel cinéma). Huit ans après, seule la chapelle, quelques cellules et le choeur des religieuses furent bâties, en 1652, les Soeurs pouvaient s' installer.
L'abbé Yver, chapelain, aida la Supérieur Mère Catherine, dans le fonctionnement du couvent où toute la bourgeoisie et noblesse de Carentan et ses environs furent instruits.
En juin 1679, un violent incendie ravagea une partie du couvent, mais cela n' empêchera pas le couvent de se développer, le terrain enclos de murs, s'étendait au delà de l'actuelle gare de chemin de fer jusqu'à la rue des fontaines.
Vers la seconde partie du XVIIIème siècle l'établissement perdit de son importance, les soeurs en 1784, donnaient à la ville une partie du terrain des fontaines pour permettre la construction du "lavoir de Fontaines".
En 1792, les évènements de la révolution, obligèrent les soeurs à abandonner le couvent de la rue Holgate.
En 1816, madame Sivard de Beaulieu, veuve de l'ancien maire, faisait donation à la ville de Carentan rue du Quai à Vins (actuelle rue Sivard de Beaulieu), d'un immeuble pour fonder une école de filles "école de la providence".
En 1847, l'école de la providence comptait 120 élèves, mais les effectifs allaient diminuer face à la concurrence de l'école des Augustines de la rue des Prêtres.
En 1900, l'inspection académique désignait une directrice laïque et peu à peu l'école des filles allait devenir école communale.
Les locaux furent réquisitionnés aux deux guerres mondiales, en 1946 l'école rouvrit ses portes.
En 1959, l'effectif grandissant trois classes furent installées au dessus de la perception, rue Saint Germain.
En 1966, le C.E.G. devint C.E.S., après avoir prit possession des nouveaux locaux en haut de la rue Lepelletier. Les classes primaires seront transférées square Hervé Mangon.
En 1870, une chapelle fut construite. Jusqu'en 1904 l'établissement fut calme, car la loi du 7 juillet 1904, interdisant l'enseignement aux congrégations religieuses, on procéda à l'inventaire malgrès les protestations du curé Lepoultel. En 1906 on dut fermer l'établissement.
En 1919, l'immeuble remis en état, on réouvrit "l'institution Notre Dame", l'école Sainte Marie de la rue Saint Germain ainsi que l'école maternelle, y furent transférées.
En 1940, les allemands occupent le batiment qui dès 1945 rouvre ses portes, il est dirigé par les "Soeurs de la miséricorde", puis par les soeurs "Salésiennes" et par les "Filles de la Sagesse", avec de nombreux professeurs laïques.