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Avant la moitié du XVIIIème siècle, certaines
inhumations se faisaient à l'intérieur de l'église.
Les curés, le patron du domaine, le haut justicier de la
paroisse étaient inhumés dans le choeur, certains
nobles ou bourgeois ayant rempli un rôle religieux, avaient
droit à une sépulture dans les nefs, des épitaphes
se relèvent sur les piliers.
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En
1776,
Louis XVI interdit les inhumations dans les églises. A Carentan
l'église ne se pliant pas à cette ordonnance, le procureur
du roi, en 1778, lança une assignation
au curé Le Couvey, l'obligeant à rechercher un cimetière
hors agglomération. |
Le
plus vieux cimetière connu, avant le XIIème siècle,
était autour de la chapelle Saint Germain. Au XVème
siécle il était devenu très encombré. |
Vers
1470,
fut inauguré et béni par l'évêque de Coutances,
le nouveau cimetière établi au midi et à l'ouest
de l'église; un calvaire se dressait face à la rue de
l'église. |
En
1778,
interdiction étant faite au curé de continuer à
enterrer dans le cimetière près de l'église.
L'emplacement actuel rue de l'Abreuvoir, fut alors utilisé.
Des notes de l'église on relève "le 22 novembre
1783", construction d'un mur pour clore le nouveau cimetière". |
Trois
autres cimetières existèrent à Carentan. |
Vers
1500 ,
au lieudit "le Férage", entre l'église et
Blactot, près du premier hôpital et appelé "Cimetière
des pestiférés". |
De
1570 à 1685,
un cimetière établi, par les protestants, près
de leur prêche, rue Holgate. |
De
1635 à 1792,
un cimetière faisant partie du couvent des religieuses de Notre
Dame, rue Holgate. |
Un
cimetière des lépreux existait-il auprès de la
Maladrerie de la Magdelaine, près du pont d'Ouve ?. |
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