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L'église
Notre Dame, fut citée pour la première fois au XIIème
siècle, Henri 1er, roi d'Angleterre, débarquant
à Barfleur dans l'intention de détrôner son
frère Robert du Duché de Normandie, arriva à
Carentan le samedi de pâques de l'an
1105. L'évêque Serlon, chassé de Séez,
offrit ses services à Henri 1er, en sa présence
il célébra l'office dans l'église de Carentan.
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En
aout 1250,
l'archevêque de Rouen, Odon Rigault, visita l'église
ainsi que les communautés religieuses. Il coucha à la
forteresse du pont d' Ouve. |
Au
cours des nombreuses guerres de cette période, guerre de Cent-Ans
et de religion, l'église fut mainte fois pillée et ravagée.
On rappellera qu'en 1364, Duguesclin
pour chasser les anglais de Carentan et de l'église fortifiée,
fit pratiquer un tunnel qui lui permit de pénétrer à
l'intérieur de l'église. |
Mars
1566,
Colombières fit saccager l'église, brûler la
chaire et les stalles, descendre les cloches qui furent portées
au camp réformiste.
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23
mars 1681,
eurent lieu, dans l'église, devant le curé
Nicolas le Sage, le gouverneur Antoine de Longaunay et toutes les
autorités civiles et religieuses, des cérémonies
d'abjurations de Calvinistes.
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25
décembre 1695,
la messe de Noël fut célébrée par un religieux
grec de l'ordre de Saint-Basile, Cosma Callona, archevêque de
Corinthe. |
1790,
les
prêtres prétèrent serment inconditionnel à
la constitution, mais l'église abandonnée de ses paroissiensn,
fut en 1791, saccagée, les vitraux abimées, les ornements
brûlés, on détruisit tout, les tableaux, blasons
etc...Les cloches furent descendues, le mobilier vendu. L'église
fut fermée au culte et transformée en grange. |
Bonaparte
au pouvoir rétablit l'autorité et la signature du Concordat
en 1801 apporta la pacification religieuse.
Le premier frimaire an IX, une pétition signée d'un
grande partie des carentanais amena la réouverture de l'église
au culte. |
Le
22 germinal an X,
le premier curé concordaire, M. Fleury arriva à Carentan. |
Novembre
1800,
un violent ouragan fit écrouler une des flèches "fillettes"
du clocher et causa de sérieux dégats à la voûte
et au choeur. |
Mars
1906,
l'application de la loi sur l'inventaire des biens du clergé,
donna lieu à des incidents. Le curé Lepoultel ayant
refusé l'entrée de l'église, le commissaire Houdard
vint de Cherbourg et avec l'aide des gendarmes à cheval et
de soldats fit ouvrir les portes. |
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Juin
1944,
les bombardements Américains, causèrent de graves dégâts
à la flèche, au grand portail ouest et au choeur. L'orgue
fut très endommagé, des vitraux pulvérisés,
la toiture abimée, l'horloge détériorée.
Heureusement, dès 1940, les anciens vitraux avaient été
mis à l'abri. |
En
1955 ,
le conseil municipal donnait son accord pour une participation de
160000 frs. pour la réfection et la mise en place des vitraux
des baies hautes du choeur. |
Aujourd'hui,
l'église classée "Monument historique" et
à la charge du ministère des beaux arts. |
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