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Nous ne connaissons pas grand chose sur l'origine des foires à Carentan, dès le XIIème siècle, on trouve mention de <férage> (champs de foires). Vers l'an 1360 on parle de <férage à proximité de l'hospital sur la voye menant à Blaquetot> du <férage près de l'hospice et de la voye de Hocquefondu> du <petit férage>, hors des murs, près de la <grange aux dîmes>(vers le quai aux vins) et d'un <marché aux bestes près des gardins du chastel de Karentan>, sans doute le même.
Le 7 février 1200, le roi Jean sans Terres, fonda une foire d'un jour, près du pont de l'Ouve (la Douve), en faveur de la léproserie (maladrerie de Sainte Magdelaine)
Au XVème siècle, un marché confirmé par <le férage devant des gardins jouxe la place qui soullait être la grange de l'abbesse des Préaux (grange aux dîmes) bute sur la rue Rouf et les anciens fossés>
En 1815 , le champ de foire se trouvait dans la partie limitée par <la route impériale de Valognes, la rue des Près et la Chasse-Trottin>, c'est à dire dans le triangle de la rue du Haras, rue Sébline et 101ème Airborne.
Dès la démolition des fortifications en 1852, on transféra le champ de foire sur la place du Valnoble et par la suite fut construit le marché aux bestiaux couvert, route Américaine près du lieudit Tripiéville.
Toutes ces foires, participèrent au développement de Carentan, la foire Saint-Comes étant une des plus importantes d'Europe, pour ses chevaux.
En 1900 , il existait à Carentan une trentaine de tueries (abattoirs), d'où la viande était expédiée un peu partout en France.
Le marché de nos jours à lieu tous les lundi.